En vrac...

J'avais plein de choses à écrire aujourd'hui, mais ma vie personnelle m'a pris plus de temps que prévu (quelle impolie, j'vous jure !) Du coup, ce sera pour demain.

Je réagis juste à un petit fait d'actualité :

Je ne sais pas si vous avez entendu parler de cette histoire mais elle m'a horrifiée. On pourrait la résumer en une question : un enfant est-il un produit de consommation comme un autre ? On aime, on garde. On n'aime pas, on rend. Il s'agit là d'adoption mais le comportement démissionnaire n'est-il pas une chose que l'on accepte de plus en plus facilement ? Oui, élever un enfant, c'est très dur et l'enfant n'est pas toujours tel qu'on l'avait rêvé. Mais je crois qu'il faut en avoir conscience dès qu'on décide d'en avoir un. Un enfant n'est pas un produit de consommation. Ce n'est pas non plus un "bébé" (à une époque tout le monde me sortait l'éternel "Et le bébé, c'est pour quand ?"). Quand on fait ou qu'on adopte un enfant (désolée pour l'assimilation, mais pour moi décider de concevoir ou d'adopter reste la même chose : on décide d'assumer un enfant), il faut accepter l'idée que c'est un individu. Avec ses éventuels problèmes (psychologiques ou autres).

Bref, je n'ai pas à condammer les parents adoptifs de cet enfant (qui l'ont renommé et se le sont approprié avant de dire que non, finalement, ce n'était pas l'article qu'ils désiraient) parce que ça ne servirait à rien et que je suppose (même si j'ai du mal, je l'avoue, à le prendre en considération) que cette décision a été douloureuse. Mais je voudrais juste que chacun prenne la peine de se rappeler de ça. L'individu enfant, ce qu'il ressent non pas en tant qu'objet à aimer ou à rejeter mais en tant qu'être pensant et ressentant.

Et au passage un mot pour dire que Miracle ! pour la première fois depuis plusieurs jours, je n'ai entendu aucun reportage, interview, flash... sur la rumeur concernant le couple Sarkozy-Bruni. Je ferai peut-être un article là-dessus un jour ou plus probablement j'en parlerai dans celui "Les blogueurs sont-ils journalistes ?" en expliquant pourquoi (peut-être) les gens se détournent de la presse.

Et je finirai sur un petit compte rendu de mon actualité créative (si ce n'est littéraire) : j'ai fini les débuts de mes neufs romans (entre 10000 et 40000 signes), j'ai presque fini le premier jet de ma nouvelle pour le 25 avril et j'en ai écrit une autre entre temps avant qu'elle ne vienne parasiter tout le reste.

Pour le moment, je vous avoue que je suis fière de moi. On verra si le vernis tient à la relecture à tête reposée ^^